La Chronique Chartreuse - 3ème jour
Quand je quitte sous le soleil le gite de la Scia, je sais que la journée sera longue. Mais bon, une fois passée la première difficulté, le plus dur sera fait... Normalement...
Mon erreur aura été de croire en arrivant en haut du Col de Bellefont que le plus dur était fait.
Mon erreur aura été de croire que cette longue descente jusqu'à l'Alpettaz serait "roulante". Elle est compliquée. Pas de chemin bien tracé. Parcours accidenté. Je commence presque à paniquer quand je réalise que l'arrivée est encore bien loin.
Comme j'aurais dû le savoir après la journee de la veille, il ne suffit pas d'etre en bonne condition physique pour un raid solitaire. Il faut aussi que le mental soit bien entrainé.
Pour le moins, il faut parfois savoir dire en toute simplicité à son propre esprit: "Mais tu vas la fermer ta gueule!!!"
Comme au mien qui en cet instant, me fait envisager une chute, une crampe, un orage violent, toute circonstance de bien faible probabilité sous un grand soleil en moyenne montagne.
Une pause-ravitaillement permettra de l'apaiser, et de lui rappeler que faire sa chochotte était inutile puisque nous irions, lui, mon corps et moi, jusqu'au bout. Quoiqu'il arrive...
Lui ayant bien expliqué ce qu'il nous restait à accomplir...
Une montée brutale jusqu'au Habert de Saint-Vincent
Une descente tranquille jusqu'au col de l'Alpette
Une descente brutale jusqu'à la Plagne puis Epernay
D'où nous devrions trouver la force pour convaincre le corps de remonter jusqu'au Désert pour enfin y trouver un lit accueillant.
Lui ayant expliqué calmement tout ça, je suis arrivé tres serein au bout de cette journée interminable.
Un autre repas avec ces crozets savoyard délicieux, une bonne nuit...
Je voyais le bout.
La derniere étape jusqu'à Chambery ne devait pas poser de difficultés majeures...
A suivre...
Mon erreur aura été de croire en arrivant en haut du Col de Bellefont que le plus dur était fait.
Mon erreur aura été de croire que cette longue descente jusqu'à l'Alpettaz serait "roulante". Elle est compliquée. Pas de chemin bien tracé. Parcours accidenté. Je commence presque à paniquer quand je réalise que l'arrivée est encore bien loin.
Comme j'aurais dû le savoir après la journee de la veille, il ne suffit pas d'etre en bonne condition physique pour un raid solitaire. Il faut aussi que le mental soit bien entrainé.
Pour le moins, il faut parfois savoir dire en toute simplicité à son propre esprit: "Mais tu vas la fermer ta gueule!!!"
Comme au mien qui en cet instant, me fait envisager une chute, une crampe, un orage violent, toute circonstance de bien faible probabilité sous un grand soleil en moyenne montagne.
Une pause-ravitaillement permettra de l'apaiser, et de lui rappeler que faire sa chochotte était inutile puisque nous irions, lui, mon corps et moi, jusqu'au bout. Quoiqu'il arrive...
Lui ayant bien expliqué ce qu'il nous restait à accomplir...
Une montée brutale jusqu'au Habert de Saint-Vincent
Une descente tranquille jusqu'au col de l'Alpette
Une descente brutale jusqu'à la Plagne puis Epernay
D'où nous devrions trouver la force pour convaincre le corps de remonter jusqu'au Désert pour enfin y trouver un lit accueillant.
Lui ayant expliqué calmement tout ça, je suis arrivé tres serein au bout de cette journée interminable.
Un autre repas avec ces crozets savoyard délicieux, une bonne nuit...
Je voyais le bout.
La derniere étape jusqu'à Chambery ne devait pas poser de difficultés majeures...
A suivre...