Les Chroniques de Berne
Allons enfants de la patrie, jusqu'au bout de ces chroniques suissautrichiennes.
Même si n'y en aura sans doute que trois.
Même si elles sont uniquement suisses, à dédaut d'être six.
Pour être honnête, j'aurais aimé poursuivre sur le ton gentiment acerbe des chroniques de Zurich, me vengeant par les mots d'une longue journée à l'issue décevante. J'aurais préféré avoir à écrire que décidément nos amis suisses ne savaient pas accueillir les étrangers, même ceux venus dépenser de la devise. Pas vraiment par souci de dénonciation, de révélation de la vérité à la face du monde. Juste parce-que les mots seraient alors venus plus facilement.
Mais bon, je suis un honnête homme, alors...
Si Zurich puait du cul de son fric et de son arrogance nauséabonde, Berne respirait la carte postale d'une Suisse champêtre, tranquille et accueillante. La Suisse pépère... Sympa, souriants, cools les bernois, berniens ou bernards quelque soit le terme approprié.
Nos amis, et néanmoins adversaires d'un soir, Hollandais, en plus d'avoir une bien belle équipe de foot, étaient là pour s'amuser avant tout. Qu'ils aient 15, 40 ou 70 ans, ils sont là! Où les choses se passent, comme dit Le Roi Heenok. Et puis, le saxon n'est pas chambreur comme le latin. Et c'est fort appréciable quand on se prend une branlée pareille. Il est juste là pour s'amuser et soutenir son équipe jusqu'au bout.
L'hollandais est même prêt à soutenir l'équipe adverse d'ailleurs. Sa façon à lui de chambrer gentiment sans doute... Car les quelques "Allez les Bleus" surpuissants que vous avez peut-être entendu sortir de votre téléviseur, si ils étaient relayés par les 5000 français présents, étaient bien lancés par ces 15000 Oranges à mémères.
Et puis surtout, j'étais pour une fois bien entouré en tribune. Ca faisait bien longtemps. Surtout quand on se prend une branlée pareille, l'épidémie de connardise aigüe pend au nez. Après une finale de coupe de France et un France-Roumanie entourés de piètres êtres humains, j'étais, et suis toujours malgré tout, à deux doigts de stopper le foot en stade. Trop de violence, trop d'aggressivité pour mon âme sensible.
Alors était-ce ce parfum d'Oranges pressés de remporter un nouveau titre ? En tout cas, malgré les insuffisances notables de nombre de petits bleus hier soir, ce petit groupe de supporters bleus s'est contenté de supporter jusqu'au bout, tant qu'il n'était pas illusoire d'y croire, serrant même chaleureusement la pince de ces oranges givrées de bonheur à la fin du match...
Un bon souvenir malgré tout. Et un grand match avant tout, même si on avait la mauvais rôle... La preuve...
Même si n'y en aura sans doute que trois.
Même si elles sont uniquement suisses, à dédaut d'être six.
Pour être honnête, j'aurais aimé poursuivre sur le ton gentiment acerbe des chroniques de Zurich, me vengeant par les mots d'une longue journée à l'issue décevante. J'aurais préféré avoir à écrire que décidément nos amis suisses ne savaient pas accueillir les étrangers, même ceux venus dépenser de la devise. Pas vraiment par souci de dénonciation, de révélation de la vérité à la face du monde. Juste parce-que les mots seraient alors venus plus facilement.
Mais bon, je suis un honnête homme, alors...
Si Zurich puait du cul de son fric et de son arrogance nauséabonde, Berne respirait la carte postale d'une Suisse champêtre, tranquille et accueillante. La Suisse pépère... Sympa, souriants, cools les bernois, berniens ou bernards quelque soit le terme approprié.
Nos amis, et néanmoins adversaires d'un soir, Hollandais, en plus d'avoir une bien belle équipe de foot, étaient là pour s'amuser avant tout. Qu'ils aient 15, 40 ou 70 ans, ils sont là! Où les choses se passent, comme dit Le Roi Heenok. Et puis, le saxon n'est pas chambreur comme le latin. Et c'est fort appréciable quand on se prend une branlée pareille. Il est juste là pour s'amuser et soutenir son équipe jusqu'au bout.
L'hollandais est même prêt à soutenir l'équipe adverse d'ailleurs. Sa façon à lui de chambrer gentiment sans doute... Car les quelques "Allez les Bleus" surpuissants que vous avez peut-être entendu sortir de votre téléviseur, si ils étaient relayés par les 5000 français présents, étaient bien lancés par ces 15000 Oranges à mémères.
Et puis surtout, j'étais pour une fois bien entouré en tribune. Ca faisait bien longtemps. Surtout quand on se prend une branlée pareille, l'épidémie de connardise aigüe pend au nez. Après une finale de coupe de France et un France-Roumanie entourés de piètres êtres humains, j'étais, et suis toujours malgré tout, à deux doigts de stopper le foot en stade. Trop de violence, trop d'aggressivité pour mon âme sensible.
Alors était-ce ce parfum d'Oranges pressés de remporter un nouveau titre ? En tout cas, malgré les insuffisances notables de nombre de petits bleus hier soir, ce petit groupe de supporters bleus s'est contenté de supporter jusqu'au bout, tant qu'il n'était pas illusoire d'y croire, serrant même chaleureusement la pince de ces oranges givrées de bonheur à la fin du match...
Un bon souvenir malgré tout. Et un grand match avant tout, même si on avait la mauvais rôle... La preuve...