The dIPLOMAT - 2/2
Quand nous arrivâmes (NDLR: notez l'utilisation fort à propos du passé simple) en Belgique le jour de la fête du Travail, nous eûmes l'impression de tourner un remake de Bienvenue chez les Ch'tis. A peine le panneau Belgique dépassé, que les premières gouttes d'une gentille averse faisaient leur apparition...
Cela ne dura pas. Dès le réveil, la lumière et la chaleur de ce Samedi annonçaient, contrairement à la veille, une bien belle journée.
Déjeuner autour de viennoiseries flamandes, pâles copies des françaises en version pur beurre, avec option jute blanche cristallisée sur le dessus... Heureusement, la fameuse salade fruits de Jub était aussi au rendez-vous... Oui... Non... Elle n'a rien de fameuse, mais permettez-moi de vous rappeler un détail. C'est moi qui écrit ici! Contentez-vous de lire, voire de maugréer, voire de prendre le monde à temoin, si vous n'êtes pas d'accord...
Errance dans Vilvoorde. De parc en terrasse. De terrasse en sieste. Délicieux repas home-made avant de prendre la voiture et la direction de Mouscron sur le coup de 22h.
Il paraît que la Belgique pulule de festivals. D'ailleurs, nous avions choisi de zapper le set des dIPLOMAT au PAC-Rock le même jour en fin d'après-midi.
Jusqu'alors, quand je pensais festival, je pensais... Eurockéennes, Route du Rock, Benicassim, Vieilles Charrues, voire même Reading ou Glastonbury...
Mais je ne pensais pas Century Rock. Quelle condescendance bien parisienne de ma part! Peu après 23h, bien aidé par Monique, la petite dame qui est enfermée à vie dans mon N95, nous arrivons sur le lieu du Century Rock, le bien nommé...
Hum...
Cela ne dura pas. Dès le réveil, la lumière et la chaleur de ce Samedi annonçaient, contrairement à la veille, une bien belle journée.
Déjeuner autour de viennoiseries flamandes, pâles copies des françaises en version pur beurre, avec option jute blanche cristallisée sur le dessus... Heureusement, la fameuse salade fruits de Jub était aussi au rendez-vous... Oui... Non... Elle n'a rien de fameuse, mais permettez-moi de vous rappeler un détail. C'est moi qui écrit ici! Contentez-vous de lire, voire de maugréer, voire de prendre le monde à temoin, si vous n'êtes pas d'accord...
Errance dans Vilvoorde. De parc en terrasse. De terrasse en sieste. Délicieux repas home-made avant de prendre la voiture et la direction de Mouscron sur le coup de 22h.
Il paraît que la Belgique pulule de festivals. D'ailleurs, nous avions choisi de zapper le set des dIPLOMAT au PAC-Rock le même jour en fin d'après-midi.
Jusqu'alors, quand je pensais festival, je pensais... Eurockéennes, Route du Rock, Benicassim, Vieilles Charrues, voire même Reading ou Glastonbury...
Mais je ne pensais pas Century Rock. Quelle condescendance bien parisienne de ma part! Peu après 23h, bien aidé par Monique, la petite dame qui est enfermée à vie dans mon N95, nous arrivons sur le lieu du Century Rock, le bien nommé...
Hum...
Arrivé dans un festival à 23h et à jeûn, expose il est vrai à un décalage. En l'occurence, ce fut même un sacré décalquage. Mais au final, cela m'a bien amusé, et même bien plu, ce côté Rave champêtre où ma seule entrée augmentait d'un coup la moyenne d'âge de quelques années... Ca m'a bien fait marrer les organisateurs encore plus bourrés que le public, les mecs qui slamaient en restant 5 minutes devant Fabrice avant de sauter, tellement défoncés qu'ils ne l'ont jamais entendu gueuler "Jump, Mother Fucker!".
Mais assez parlé de moi et de cette journée. Laissez-moi plutôt vous parler un peu de ces dIPLOMAT. De ce que j'en connais et j'en vois.
Je ne connais pas vraiment Gaetan, le guitariste. Mais, sans être expert, c'est un putain de bon guitariste.
Je ne connais guère plus Nico, le batteur. Mais ce mec a juste trop une gueule de rock star, mélange de Mick Jagger et d'Iggy Pop. La gueule de l'emploi, quoi...
Sophie... la bassiste. J'adore! Elle donne aux dIPLOMAT ce petit je-ne-sais-quoi. Sans mysoginie aucune, sa seule presence sur scène fait que l'on va jeter un coup d'oeil à ce qui s'y passe. A fortiori au Century Rock. Bref, le charisme quoi...
Et Fabrice... Fabrice, auteur, compositeur et interprète. L'âme du groupe... Et que j'ai l'honneur de cotoyer un peu plus. Une de ces personnes avec lesquelles j'ai cette délicieuse impression de ne pas avoir besoin de discuter pendant des heures pour le comprendre... Etrange... Aussi extraverti sur scène qu'introverti au quotidien. La discrétion des belles âmes...
Le concert de ce soir est plus rock encore que celui de la veille. A nouveau, je suis séduit par l'ouverture sur Messiah of Nineties, puis par l'enchainement vers Impossible Nineteen, une autre putain de bonne chanson rock! Nous nous éloignons de la scène pour profiter d'un son moins lourd. On perd un peu de l'ambiance, mais récupérons un son plus équilibré. Si il y avait encore quelques imperfections la veille à Mons, ce soir les morceaux s'enchainent sans faute. Sentimental Zoo, le "tube", a enfin le son rock qu'il devrait avoir sur l'album. Le set s'achève comme la veille sur Picture of you dont j'aime le riff à "l'ancienne".
Les dIPLOMAT laissent la place à DJ Mouscron ou quelque soit son nom pour conclure ce fort élégant festival... Hum... Décidément, je vieillis...
Au final, voilà comment une expédition diplomatique en Belgique a transformé le groupe-du-frangin-de-mon-pote en un groupe que je suis impatient de voir évoluer.
Ne reste plus qu'à les faire venir jouer sur Paris. Je suis d'ailleurs preneur de toute piste sérieuse en la matière.
Et d'ici là, vous pouvez les écouter sur deezer.
NB : A nouveau, son parfois saturé sur cette vidéo. Désolé...Mais assez parlé de moi et de cette journée. Laissez-moi plutôt vous parler un peu de ces dIPLOMAT. De ce que j'en connais et j'en vois.
Je ne connais pas vraiment Gaetan, le guitariste. Mais, sans être expert, c'est un putain de bon guitariste.
Je ne connais guère plus Nico, le batteur. Mais ce mec a juste trop une gueule de rock star, mélange de Mick Jagger et d'Iggy Pop. La gueule de l'emploi, quoi...
Sophie... la bassiste. J'adore! Elle donne aux dIPLOMAT ce petit je-ne-sais-quoi. Sans mysoginie aucune, sa seule presence sur scène fait que l'on va jeter un coup d'oeil à ce qui s'y passe. A fortiori au Century Rock. Bref, le charisme quoi...
Et Fabrice... Fabrice, auteur, compositeur et interprète. L'âme du groupe... Et que j'ai l'honneur de cotoyer un peu plus. Une de ces personnes avec lesquelles j'ai cette délicieuse impression de ne pas avoir besoin de discuter pendant des heures pour le comprendre... Etrange... Aussi extraverti sur scène qu'introverti au quotidien. La discrétion des belles âmes...
Le concert de ce soir est plus rock encore que celui de la veille. A nouveau, je suis séduit par l'ouverture sur Messiah of Nineties, puis par l'enchainement vers Impossible Nineteen, une autre putain de bonne chanson rock! Nous nous éloignons de la scène pour profiter d'un son moins lourd. On perd un peu de l'ambiance, mais récupérons un son plus équilibré. Si il y avait encore quelques imperfections la veille à Mons, ce soir les morceaux s'enchainent sans faute. Sentimental Zoo, le "tube", a enfin le son rock qu'il devrait avoir sur l'album. Le set s'achève comme la veille sur Picture of you dont j'aime le riff à "l'ancienne".
Les dIPLOMAT laissent la place à DJ Mouscron ou quelque soit son nom pour conclure ce fort élégant festival... Hum... Décidément, je vieillis...
Au final, voilà comment une expédition diplomatique en Belgique a transformé le groupe-du-frangin-de-mon-pote en un groupe que je suis impatient de voir évoluer.
Ne reste plus qu'à les faire venir jouer sur Paris. Je suis d'ailleurs preneur de toute piste sérieuse en la matière.
Et d'ici là, vous pouvez les écouter sur deezer.